Pleine conscience et vieillissement

Cycle de pleine conscience

 

Aborder le vieillissement autrement avec la pleine conscience

 

Ø  Vous vous sentez stressé ou affecté par le fait de vieillir ou par la seule idée du vieillissement.

Ø  La pratique de la pleine conscience peut vous aider à aborder le vieillissement et la conception que vous en avez autrement.

Cycle d’apprentissage et de pratique de la pleine conscience de 12 séances de 2h chacune réparties sur 6 mois (janvier à juin 2023)

 

Qu’est-ce la pratique de la pleine conscience ?

 

La pratique de la pleine conscience a été mise au point aux Etats-Unis par Jon Kabat-Zinn, professeur émérite de médecine.  Elle s’inspire en partie des traditions orientales de méditation et de yoga, mais fait aussi référence à des recherches récentes en psychologie et en neuropsychologie.  Elaborée au départ pour aider les personnes souffrant de stress et les personnes dépressives, elle s’avère bénéfique pour de nombreuses souffrances psychologiques en lien avec l'anxiété, en appoint au traitement de certaines pathologies physiques (douleurs chroniques, acouphènes, pathologies cardiovasculaires, respiratoires, dermatologiques...) ou pour permettre une meilleure connaissance de soi et un mieux-être. Des études scientifiques récentes montrent également son intérêt dans les problématiques liées au vieillissement.

La pratique de la pleine conscience aide à se libérer progressivement de l’emprise de pensées et d’émotions qui peuvent avoir des effets négatifs sur notre vie.

Elle nous permet également de rentrer en contact avec une dimension de nous-mêmes autre que celles du corps, des pensées et des émotions auxquelles nous nous identifions ordinairement.

L’apprentissage de la pratique de la pleine conscience se fait grâce à des exercices guidés au cours des séances et à des échanges avec l’instructeur à propos de ces exercices. Ils sont ensuite régulièrement pratiqués chez soi dans la semaine grâce à des documents écrits et audio envoyés entre chaque séance.  

La pratique de la pleine conscience n’est ni religieuse, ni sectaire. Son efficacité dans la prévention et le traitement de certaines difficultés psychologiques et physiques a été testée et validée scientifiquement.

 

Qu’est-ce que vieillir ? Quelles idées avons-nous à propos du vieillissement ?

 

Etymologiquement, vieillir signifie simplement « avancer en âge », prendre de l’âge. D’une certaine manière dès qu’un être humain nait, il vieillit.

Mais, de nombreux travaux d’historiens et d’anthropologues ont montré que notre culture occidentale assimile le vieillissement au seul vieillissement du corps, à la dégradation de l’apparence et des capacités physiques et en ignorent d’autres aspects.

Cette association entre vieillissement et déclin du corps n’est pas récente puisqu’elle est présente depuis l’antiquité grecque où la vie humaine était envisagée en périodes où, après les phases de croissance, de maturité, d’apogée, venait le déclin, la chute avant la fin inéluctable et irréversible. Elle a traversé ensuite toute l’histoire de notre civilisation occidentale, même si d’autres conceptions, qui seront évoquées plus loin ont pu être valorisées à certains moments.

Il découle de cette liaison vieillissement - dégradation physique d’autres associations avec les idées d’usure, de fragilité, de vulnérabilité, de manque, de perte, de handicap, d’invalidité, de lenteur, voire de laideur, etc.  Dans la société actuelle qui valorise particulièrement la vitesse, la performance, la force, l’avoir, certains canons concernant l’apparence physique, etc.., le vieillissement est ainsi souvent perçu de manière péjorative, ce qui génère chez beaucoup de nos contemporains une peur et un refus de vieillir.

Dans ce contexte où le vieillissement est synonyme de dégradation, il devient facilement également associé à l’idée de maladie. Il s’ensuit qu’il faut le prendre en charge médicalement d’où la naissance assez récente de spécialités médicales comme la gérontologie ou la gériatrie. Le vieillissement devient ainsi une maladie qui doit être vaincue. On attend alors de la médecine qu’elle nous sauve du vieillissement et de nombreux travaux scientifiques visent à rechercher les facteurs génétiques et biologiques responsables du vieillissement afin de le freiner voire de le stopper.

Le vieillissement est également de plus en plus associé à l’idée de mort. Cela peut paraître évident mais avant les progrès relativement récents à l’échelle de l’histoire de l’humanité de la médecine et l’évolution des conditions de vie, la mort était présente tout au long de la vie (mort des enfants, maladies, famine, etc…).  Or dans la mentalité occidentale la notion de mort fait peur dans la mesure où elle est opposée à la notion de vie, ce qui n’est pas le cas dans toutes les civilisations. Par exemple, dans les cultures traditionnelles orientales, la mort n’est pas opposée à la vie mais à la naissance, naissance et mort faisant partie de la vie !  Cette association vieillissement - mort est donc, dans notre culture, un facteur supplémentaire de la vision négative que nous avons du vieillissement.

Ainsi la souffrance que nous pouvons ressentir du fait de l’avancée en âge (souffrance qui peut d’ailleurs apparaître assez tôt au cours de la vie adulte) semble en grande partie liée à l’assimilation individuelle de représentations culturelles et sociales du vieillissement propres à notre civilisation et en particulier à notre époque.

Il est vrai que le fait de vieillir est porteur d’épreuves et de défis qu’il nous faut affronter : perte d’êtres chers, diminution progressive de nos capacités physiques et de certaines de nos capacités intellectuelles, maladies diverses, etc. mais ces épreuves sont d’autant plus mal vécues que l’on réduit le vieillissement à ces phénomènes et que d’autres aspects du vieillissement sont ignorés.

D’autres cultures et civilisations ont eu des conceptions du vieillissement beaucoup moins négatives. Ainsi de certaines cultures traditionnelles africaines ou orientales où la vieillesse est associée aux notions de sagesse, de mémoire, d’expérience, de savoir.

Nous avons également connu dans notre civilisation des moments où le vieillissement était également perçu différemment : dans l’ancien testament où la vieillesse était vue comme une bénédiction divine, au Moyen-âge, période de grande spiritualité où la beauté était recherchée par-delà le sensible ou encore assez récemment dans la culture traditionnelle rurale où les vieux étaient encore porteurs des valeurs de sagesse, d’expérience, de mémoire et de liens intergénérationnels. 

Une des raisons essentielles de cette association entre vieillissement et déclin physique et intellectuel est lié à la conception que notre civilisation occidentale se fait de l’humain. Dans notre culture, l’individu est uniquement conçu comme la combinaison d’un corps et d’un psychisme.  Dès lors, si ces éléments se dégradent avec l’âge, l’individu lui-même se dégrade et on cherche alors à repousser les signes du vieillissement le plus longtemps possible. De nombreuses civilisations ont attribué un statut plus digne au vieillissement parce qu’elle avait une conception de l’humain différente et souvent beaucoup plus variée et riche. Notre propre civilisation a eu également, à certains moments de son histoire, une conception différente de l’humain et donc du vieillissement.

 

Comment la pratique de la pleine conscience peut-elle nous aider par rapport à la question du vieillissement ?

 

La pratique de la pleine conscience peut nous aider à faire face à cette question du vieillissement à trois niveaux.

Ø  Faire face au stress, à l’anxiété ou à l’abattement liés à des évènements de vie plus spécifiquement liés à l’avancée en âge comme la maladie, la diminution de certaines de nos capacités physiques ou mentales, la perte d’êtres chers, la solitude, etc..

Ø  Prendre de la distance avec les conceptions négatives du vieillissement véhiculées par notre société, conceptions que nous avons, souvent à notre insu, intégrées et qui sont par elles-mêmes génératrices de souffrance.     

Ø  Découvrir progressivement, par la pratique, une dimension de nous-mêmes que nous ignorons généralement et qui peut nous aider à considérer le vieillissement autrement.

 

Organisation du cycle

 

Le cycle s’adresse aux personnes de tous âges pour lesquelles le vieillissement est une souffrance du fait des évènements qu’il entraine et/ou des inquiétudes qu’il suscite.

Il se déroule en groupe de 6  participants sur 12 séances à raison d’environ une séance toutes les deux semaines, de janvier à juin  (hors dates de vacances scolaires - voir les dates et les horaires ci-dessous).

Chaque première séance du mois sera consacrée à l’enseignement et à la pratique de la pleine conscience et la seconde, essentiellement, à une réflexion et à des échanges sur la question du vieillissement en lien avec l’expérience de chacun et des textes choisis.  Progressivement nous verrons comment la pratique de la pleine conscience peut nous permettre de reconsidérer le rapport que nous avons avec notre propre vieillissement et avec les idées que nous nous en faisons.

 

Cycle proposé par :

 

Marc Monneau – psychologue clinicien et psychothérapeute à Angers

Instructeur de sessions de pleine conscience depuis 2013

Le cycle proposé s'inspire en partie du programme MBCAS qui a été initié par Brigitte Zellner Keller, psycholinguiste, ancienne responsable de la consultation gérontologique psychosociale de Lausanne et auteure avec Claude Maskens et Jackie Attala du livre Pleine conscience pour le seniors (édition De Boeck). J'ai suivi la formation au programme MBCAS sous la direction de Claude Maskens et Jackie Attala. 

 

Modalités d’inscription :

 

-        Me contacter par mail ou téléphone

-   Un entretien préalable gratuit vous sera proposé pour recueillir vos attentes, vous présenter le cycle, vérifier avec vous l’adéquation de vos attentes avec le cycle proposé et répondre à vos questions.

 

Tarifs et modalités de paiement :

 

Le montant total du cycle est de 240 € soit 20 € la séance de 2 heures

Il peut être payé en une, deux ou trois fois.

Premier versement de 80 € à l’inscription (après la séance d’entretien gratuite)

Deuxième versement de 80 € entre les séances 4 et 5

Troisième versement de 80 € entre les séances 8 et 9

 

Paiement possible en espèces, par chèque ou virement (l’IBAN vous sera envoyé par mail)

 

 Prochain cycle :  De janvier à juin 2024

 

 

Pour tout renseignement, contacter :

 

Marc Monneau

132 chemin du Hutreau

49130 Saint Gemmes sur Loire - limite Angers Sud (Adresse du cabinet et lieu de la session)

Téléphone : 06.13.41.61.50

Adresse mail : marcmonneau.psy@gmail.com